Sanctuaire Notre Dame de Lourdes à Jette le Dimanche 3 octobre 2021: Renouvellement de la Consécration de la Belgique au Sacré Coeur de Jésus et au Coeur Immaculé de Marie .


Comme l’année passée en octobre, nous allons renouveler, cette année aussi, la consécration de notre pays au Cœur Sacré de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie.

Nous suivrons en cela le conseil de Saint Louis-Marie de Montfort, qui plus que tout autre, a enseigné la consécration à Jésus par Marie, et conseillait de renouveler cette consécration chaque année.

En cette année Saint Joseph, nous associerons le père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie et saint patron de notre pays, à notre prière. Il fut le tout premier à se consacrer aux Cœurs de Jésus et de Marie !

Le renouvellement de la consécration de notre pays aura lieu le Dimanche 3 octobre prochain à 15 heures au cours de la messe célébrée au Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes à Jette.

Programme :

– 14h15 : prière du chapelet bilingue (méditation des mystères glorieux) ;

– 15 h : Eucharistie (bilingue) et prière de Consécration (trilingue) ;

– Immédiatement après l’Eucharistie : temps d’adoration du Saint Sacrement (env. 20 min.).

Il sera possible de participer sur place ou en livestream en allant sur la page suivante :  https://www.facebook.com/Conse%CC%81cration-de-la-Belgique-Toewijding-van-Be
lgie%CC%88-103994228132255/videos/?ref=page_internal


(N.B. : il n’est PAS nécessaire d’avoir un compte Facebook pour accéder au livestream !)  

Si vous désirez participer sur place, il est souhaitable d’envoyer un mail à l’adresse toewijding.consecration@gmail.com en précisant le nombre de participants, le nombre de places dans l’église étant limité.

Préparons déjà cet événement important dans la prière.

En effet, la consécration de notre pays n’est pas une chose anodine. En consacrant la Belgique aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous créons un lien spirituel fort entre le Ciel et la terre de Belgique. Nous en faisons une terre mise à part pour Dieu. Nous formons une alliance sainte avec le Ciel.

Nous pouvons être certains que Jésus et Marie avec la collaboration de Saint Joseph, feront leur part dans cette alliance, et nous procureront la protection et le renouvellement de notre pays que nous leur demandons.

Alors, faisons aussi notre part. Commençons humblement par la prière et par l’action, individuellement et en groupe, selon l’inspiration de l’Esprit Saint à construire là où nous sommes la société belge attendue par Dieu.

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous.

Adresse :
Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, Rue Léopold Ier, 296, 1090 Bruxelles
Accessible en transports en commun :
· Métro ligne 6 – station Pannenhuis
· Bus STIB : 53 et 88 (arrêt Loyauté);
· Tram STIB : 51 (arrêt Woeste);
· Train : gare de Jette + bus 51 ou 88 ou gare Bockstael + bus 53 ou 88.



La Neuvaine de 54 jours.

1.    Origine de la « Neuvaine du Rosaire de 54 jours ».

Pour être continuellement en la présence de Notre-Dame, Bartolo Longo, ‘apôtre du Rosaire’ béatifié par le Pape Jean-Paul II en 1980, éprouva la nécessité d’écrire une neuvaine à la Vierge de Pompéi.

Voici son récit : « Au mois d’août 1879, me trouvant gravement malade, j’écrivis une formule de prière en l’honneur de Notre Dame de Pompéi pour obtenir ses grâces ; c’est la Neuvaine à Notre-Dame de Pompéi pour demander des grâces dans les cas désespérés… »

Le 3 mars 1884, une jeune fille nommée Fortuna Agrelli reçut de la Bienheureuse Vierge Marie la révélation de cette dévotion particulière. À l’époque, atteinte de 3 maladies incurables différentes, elle avait été abandonnée par ses médecins. En désespoir de cause, la jeune fille et sa famille ont commencé une neuvaine de chapelets.

Notre-Dame apparut à Fortuna de la même manière dont elle était apparue à saint Bartolo Longo quelques années auparavant, assise sur un trône élevé, un chapelet à la main, tenant l’Enfant-Jésus sur ses genoux, et entourée de saint Dominique et sainte Catherine de Sienne.

La malade salua la Sainte Vierge, lui disant : « Reine du Saint Rosaire, ayez pitié de moi, rendez-moi la santé ! Je vous ai déjà priée lors d’une neuvaine, ô Marie, mais je n’ai pas encore reçu votre aide. J’ai tellement hâte d’être guérie. »

« Mon enfant, répondit la Sainte Vierge, tu m’as invoquée sous divers titres et tu as toujours obtenu de moi quelque faveur. Maintenant, puisque tu me pries sous ce vocable qui m’est si agréable, – Reine du Saint Rosaire –, je ne puis te refuser la faveur que tu sollicites ; ce titre m’est le plus précieux et le plus cher. Faites trois neuvaines, et vous obtiendrez tout. »

Une autre fois, la Reine du Saint Rosaire apparut à la jeune fille et lui dit : « Quiconque désire obtenir de moi des faveurs doit faire trois neuvaines de demande en priant le chapelet, suivies de trois neuvaines d’actions de grâces. »

Obéissant aux indications de Notre-Dame, la jeune fille guérit et recouvra une parfaite santé.

2. Déroulement de la Neuvaine du Rosaire de 54 jours.

Une neuvaine dure neuf jours. Ainsi, les paroles de Notre-Dame à la jeune Fortuna – Faites trois neuvaines de prières du Rosaire en supplication, et trois neuvaines en action de grâces –, nous proposent 6 neuvaines étalées sur 54 jours.

La neuvaine consiste en la récitation d’un chapelet quotidien, soit cinq dizaines (un ensemble de Mystères), durant vingt-sept jours consécutifs pendant lesquels on demande de la grâce à obtenir. Immédiatement après cette première partie, on priera un chapelet d’action de grâces tous les jours, également pendant vingt-sept jours, que la demande ait ou non déjà été accordée.

Ainsi furent créées « les six neuvaines de chapelets », connues sous le nom de « Neuvaine du Rosaire de 54 jours ».

Pour faire correctement cette neuvaine, il convient de prier le Rosaire pendant 54 jours d’affilée, sans manquer un jour, et prier les Mystères particuliers indiqués pour chaque jour en suivant la séquence correcte.

C’est-à-dire que le premier jour de la neuvaine commence toujours par la récitation des Mystères joyeux (quel que soit le jour de la semaine où l’on commence la neuvaine) ; le deuxième jour l’on prie les Mystères douloureux ; le troisième, les Mystères glorieux.

Le quatrième jour de la neuvaine on recommence avec la récitation des Mystères joyeux et l’on prie ainsi tout au long des 54 jours de la neuvaine.

Au fil du temps, la question s’est posée au sujet des mystères lumineux. Cette neuvaine a été donnée par Notre-Dame en 1884 où il n’était à l’époque nulle question de mystères lumineux. Cette neuvaine doit être priée accompagnée exclusivement de la méditation des Mystères joyeux, douloureux et glorieux.

Il a été rapporté que le miracle de la guérison de la jeune Fortuna obtenu lors de la prière de la Neuvaine du Rosaire de 54 jours, a fait une profonde impression sur le Pape Léon XIII. Celui-ci a écrit 17 encycliques sur le Rosaire et a exhorté tous les chrétiens à aimer le Rosaire et à le prier avec ferveur comme l’ont fait ensuite ses successeurs.

3. Intentions

En Belgique et en de nombreux pays dans le monde, les temps sont extrêmement troublés. La paix individuelle ou sociale devient de plus en plus fortement compromise. Les lois en conflit avec les lois et les commandements de Dieu mettent gravement et de façon récurrente en péril la Foi, la Vie et la Paix. Elles conduisent l’humanité tant du point de vue moral que social, politique et économique dans une crise aux proportions inédites.

Implorons donc plus que jamais la grâce de Dieu, Notre Père. Qu’il se laisse toucher par la requête que ses enfants adressent à leur Mère du Ciel. Du fond du cœur et autant que nous le pouvons, unissons notre prière à celle de ceux qui nous entourent et seraient heureux d’en entendre parler. Diffusons ce trésor de la dévotion du Très Saint Rosaire, viatique, rempart et assurance pour des lendemains animés d’un bonheur qui ne tarit pas, bien au contraire.

Vivons également ces 54 jours avec les saints et les martyrs de nos contrées. La méditation des différents mystères du Rosaire et l’exemple de leur vie nous aideront à augmenter notre Foi, notre Espérance et notre Charité.

 

 

Vers la fête de Notre Dame du Rosaire: Neuvaine de 54 Jours avec les Saints du 15 août au 7 octobre…

Jour 1 – 15 août :  Solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Saint Tarcisius, jeune martyr romain de l’Eucharistie.    

Jour 2 – 16 août :   Saint Etienne le Grand, apôtre de la Hongrie. Saint Roch, patron  des invalides, invoqué lors des épidémies.

Jour 3  – 17 août :   Sainte Claire de Montefalco, religieuse franciscaine dévouée à la Passion du Christ. À sa mort, la Croix a été retrouvée empreinte sur son cœur. Son corps est resté intact après sa mort. Saint Hyacinthe, a importé l’Ordre dominicain en Pologne.

Jour 4 – 18 août :  Sainte Hélène, impératrice de l’Empire romain, s’était  rendue en Terre Sainte et a trouvé l’emplacement de nombreux lieux saints de la vie du Christ ainsi que  la Vraie Croix.

Jour 5 – 19 août :  Saint Jean Eudes : promoteur de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie ; 4e apparition de Notre-Dame à Fatima recommandant aux 3 petits pâtres de persévérer dans la récitation du rosaire pour sauver les pécheurs.

Jour 6 – 20 août : Saint Bernard de Clairvaux, Docteur de l’Église, promoteur assidu de l’Ordre Cistercien .

Jour 7 – 21 août : Saint Pie X, ‘Serviteur de Dieu’, vénéré pour l’héroïcité de ses vertus, il est le pape de l’Eucharistie qui a encouragé les chrétiens à communier plus fréquemment et avança l’âge de la première communion.

Jour 8 – 22 aoûtFête de Marie Reine : Tout à Jésus par Marie 

Jour 9 – 23 août : Sainte Rose de Lima : vierge et ermite, patronne d’Amérique Latine et  des Philippines.

Jour 10 – 24 août : Saint Barthélémy, apôtre de Notre-Seigneur.

Jour 11 – 25 août : Saint Louis, roi de France, modèle pour les politiciens.

Jour 12 – 26 août :  Notre-Dame de Czestochowa, protectrice de la Pologne.

Jour 13 – 27 août : Sainte Monique, mère de Saint Augustin.  » Dieu, consolateur des affligés et salut de ceux qui espèrent en vous, vous qui avez accueilli avec pitié les larmes de la bienheureuse Monique en lui accordant la conversion de son fils Augustin, faites que leur double intercession nous obtienne de pleurer nos péchés et de trouver le pardon de votre grâce. Par Notre Seigneur Jésus-Christ. » Collecte de la messe de Ste Monique

Jour 14 – 28 août : Saint Augustin, évêque, confesseur et docteur. Après une vie des plus dissolue, Augustin professeur de talent toujours en quête de savoir, à l’école de saint Ambroise, découvre petit à petit la vérité et reçoit le baptême à 32 ans.Il est ensuite ordonné prêtre puis évêque d’Hippone à 41 ans.Ame ardente et profonde, il a laissé des traités et sermons qui restent encore aujourd’hui un des trésors de la pensée de l’Eglise. Avec Saint Ambroise, Saint Jérôme et Saint Grégoire le Grand, il est un des 4 grands docteurs de l’Eglise latine.

Jour 15 – 29 août : décollation de Saint Jean-Baptiste

Jour 16 – 30 août : Saint Jeanne Jugan : fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres. Sainte Marguerite Ward : martyre en Angleterre

Jour 17 – 31 août : Marie Médiatrice (fêtée en Belgique)

 

Septembre est le mois pendant lequel nous vénérons Notre Dame des Douleurs et les Saints Anges

Jour 18 – 1er septembre : Saint Gilles, ermite, invoqué pour la folie et les frayeurs nocturnes

Jour 19 –  2 septembre : Martyrs de 190 chrétiens massacrés lors de la Révolution française

Jour 20 –  3 september : Saint Pape Grégoire le Grand, Docteur de l’Église. Après avoir été moine, il devint pape. C’est lui qui introduisit le chant Grégorien dans la Chrétienté. Il avait un grand amour des pauvres et insista pour que l’Église leur vint en aide, spécialement en temps de crise.

Jour 21  – 4 septembre :  Bienheureuse Dina Bélanger, née au Québec. Elle entra au couvent après une vie de pianiste remplie de succès. Elle vécut une vie de profonde union à Jésus, offrant ses maladies et ses souffrances en réparation pour les péchés. Elle décéda à l’âge de 34 ans en 1929.

Jour 22 –  5 septembre : Sainte Mère Teresa de Calcutta: « Ce qui compte ce n’est pas ce que l’on donne, mais l’amour avec lequel on donne. Si tu juges les gens, tu n’as pas le temps de les aimer. »

Jour 23  – 6 septembre :  Saint Zacharie le prophète (515 avant JC) dont il annonça venue d’un roi pacifique, annonce que le Christ accomplit par son entrée triomphale dans la sainte cité de Jérusalem.

Jour 24 – 7 septembre : Sainte Madelberte : fille de Sainte Waudru, vénérée à  Mons et de Saint Vincent, vénéré à Soignies.

Jour 25  – 8 septembre : Solennité de la Nativité de Marie

Jour 26 –  9 septembre : Saint Pierre Claver, prêtre de la Compagnie de Jésus. Pendant plus de quarante ans jusqu’à sa mort en 1654 à Carthagène en Colombie, il soigna, avec une admirable abnégation et une rare charité, les noirs réduits en esclavage. Il régénéra par le Baptême près de trois cent mille d’entre eux.

Jour 27 – 10 septembre : Saints martyrs du Japon

Jour 28  – 11 septembre : Saint Jean-Gabriel Perbyre : lazariste, martyr en Chine (1840). Sainte Vinciane vénérée en Belgique, notamment à Gand. Saint Patiens, archevêque de Lyon, qui s’opposa courageusement à l’hérésie de l’Arianisme.

Jour 29  – 12 septembre : fête du Saint Nom de Marie. Cette fête est vécue par le monde catholique comme un jour d’action de grâce en mémoire de la victoire de Jean Sobieski (roi de Pologne) et du duc Charles V de Lorraine sur les troupes de l’Empire ottoman, le 12 septembre 1683.

Jour 30 – 13 septembre : Saint Jean Chrysostome : Patriarche de Constantinople, mort en exil, se réjouissant d’avoir à souffrir pour l’Eglise.  Docteur de l’Eglise.

Jour 31  – 14 septembre : fête de l’Exaltation de la Saint Croix : imprégnée d’espérance et de joie, l’Église exalte la croix en ce jour, la glorifie et la célèbre ; le bois d’infamie est devenu désormais l’emblème glorieux de l’amour rédempteur.

Jour 32  – 15 septembre :  Notre-Dame des 7 douleurs (prophétie de Saint Syméon, fuite en Egypte, disparition de Jésus au Temple – rencontre de Jésus et Marie au chemin de croix, Marie contemple Jésus à la croix – Marie accueille de corps de Jésus – Marie dépose le corps Jésus dans le tombeau)

Jour 33 – 16 septembre : À Cordoue en Andalousie, en 852, les Saints martyrs Roger, moine déjà avancé en âge, et Serdieu (Abdallah), encore jeune. Venus d’Orient, ils eurent l’audace de prêcher le Christ devant la foule à la mosquée. Ils furent pour cela condamnés à mort, condamnation qu’ils reçurent avec joie. On leur coupa d’abord les mains et les jambes, puis on leur trancha le cou.

Jour 34 – 17 septembre : Saint Hildegarde : mystique du 12e siècle, docteur de l’Église; Saint Lambert de Tongres.

Jour 35  –  18 septembre : Saint Joseph de Cupertino : invoqué pour les métiers de l’aviation, mais également pour les personnes ayant des difficultés d’apprentissage.

Jour 36  – 19 septembre : fête de Notre-Dame de la Salette qui dit en pleurant, à 2 enfants de ce petit village de France : « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. »

Jour 37 – 20 septembre : Les Saints martyrs coréens : 8000 chrétiens furent martyrisés au 19e siècle.

Jour 38 – 21 septembre : Saint Matthieu, apôtre.

Jour 39 – 22 septembre : Saints martyrs de la guerre civile espagnole : environ 1000 prêtres, religieux et laïcs exécutés par les communistes entre 1934 et 1939; Saint Thomas Villanova (1555) évêque en Espagne ; il réforma profondément son diocèse et fonda un collège pour les musulmans convertis au christianisme.

Jour 40 – 23 septembre : Saint Padre Pio, stigmatisé, apôtre de la dévotion à la Très Sainte Eucharistie et au Saint Rosaire.

Jour 41 – 24 septembre : Notre-Dame de la Merci invoquée pour la libération des captifs chrétiens des musulmans.

Jour 42 – 25 septembre : Notre-Dame Divine Bergère des âmes ou Mère du Bon Pasteur.

Jour 43 – 26 septembre : Saints Côme et Damien, saints patrons des médecins. Saint Ladislas Kornilowicz (1884-1946), prêtre diocésain polonais, théologien, fondateur de mouvements de jeunesse.

Jour 44 – 27 septembre : Saint Vincent de Paul :  Prêtre et fondateur de congrégations, il veilla toute sa vie à soulager la misère matérielle et morale. Il est vénéré entre autre, pour sa grande charité.

Jour 45 – 28 septembre : Saint Wenceslas, Duc de Bohème et martyr.

Jour 46 – 29 septembre : Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël

Jour 47 – 30 septembre : Saint Jérôme, traducteur de la Bible en Latin (la Vulgate)

 

Octobre   mois du Saint Rosaire

Jour 48 – 1er octobre : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Jour 49– 2 octobre : Fête des Saints Anges Gardiens

Jour 50  – 3 octobre : Saint Colomba Marmion, moine bénédictin irlandais, mort à l’Abbaye de Maredsous en 1923 ;  Saint Gérard, fondateur de l’abbaye de Brogne (Namur).

Jour 51 – 4 octobre : Saint François d’Assise.

Jour 52 – 5 octobre : Sainte Faustine Kowalska, apôtre de la Divine Miséricorde.

Jour 53  – 6 octobre : Bienheureux Bartolo Longo à qui Notre-Dame apparut, alors qu’il combattait violemment l’Église Catholique envahi par une haine farouche. C’est lui qui est à l’origine de cette neuvaine de 54 jours en l’honneur de Notre-Dame du Saint Rosaire ;  Saint Bruno, fondateur des Chartreux.

Jour 54  –  7 octobre : Notre Dame du Très Saint Rosaire.

 


 

Le 16 juillet, fête de Notre Dame du Mont Carmel

« Réjouissons-nous dans le Seigneur ! Nous célébrons ce jour de fête en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de Dieu. Mon cœur est tout vibrant de paroles de choix. C’est pour un roi que je dis mon poème. » Antienne de la messe en l’honneur de ND du Mont Carmel

Le 16 juillet 1251, la Sainte Vierge apparut à Saint Simon Stock, général de l’Ordre du Mont Carmel, et promit une bénédiction spéciale non seulement pour les religieux mais pour tous ceux qui porteraient l’habit de son Ordre : « Mon fils, reçois ce vêtement de ton Ordre, c’est le signe du privilège que j’ai obtenu pour toi et tous les enfants du Carmel ; celui qui meurt revêtu de cet habit, demeurera préservé du feu éternel. C’est un signe de salut, de protection contre le danger, une garantie de paix et d’alliance éternelle. »
De nombreux privilèges spirituels ont été accordés à ceux qui portent le scapulaire (Bulle « Sabbatine » JeanXXII en 1317).
Instituée pour les Carmes en 1332, la fête de Notre Dame du Mont Carmel fut étendue à l’Église universelle par Benoît XIII en 1726.

Le scapulaire est un vêtement porté par les membres de l’Ordre du Carmel ; il se porte sous forme réduite ou sous forme d’une médaille par les laïcs. Pour ces derniers, il est composé de deux pans -l’un sur la poitrine et l’autre sur le dos- et représente d’une part Jésus montrant son Sacré Cœur et d’autre part, la Vierge Marie donnant le scapulaire et portant l’Enfant Jésus.

Imposé par un prêtre à celui qui le porte sa vie durant en respectant la chasteté de son état et avec une dévotion particulière à Notre Dame, le scapulaire est un vêtement dont le caractère est de protéger celui qui le porte. Il aura donc cette même vertu pour la vie spirituelle du baptisé, le protégeant de tout ce qui est contraire à son Salut .

Voici en cette grande fête de Notre Dame et dans les jours qui suivent, l’occasion de

  • faire ou renouveler la consécration à son Cœur Immaculé. Le 13 juin 1917, Marie dit aux enfants de Fatima :« Jésus veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône.»
  • réciter la prière de la consécration du genre humain au Sacré cœur de Jésus (Prière de Léon XIII) Le 25 mai 1899, Léon XIII écrit dans son encyclique Annum Sacrum: « Voici que, de nos jours, se présente à nos regards un autre présage favorable et tout divin : c’est le Cœur très sacré de Jésus, surmonté d’une croix brillant au milieu des flammes. En lui se doivent placer toutes nos espérances. C’est à lui qu’il faut demander et de lui qu’il faut attendre le salut de l’humanité. »

 

Consécration personnelle au Cœur Immaculé de Marie

Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi, N., indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier », de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous.
Accordez-moi de vos louer, Vierge sainte.
Donnez-moi la force contre vos ennemis.
(Saint Maximilien Kolbe-1917)

 

Consécration du genre humain au Sacré-Cœur de Jésus

Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous, qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous et nous voulons être à vous ; et, afin de vous être plus étroitement unis, voici que, en ce jour, chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré-Cœur.
Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres, et ramenez-les tous à votre Sacré-Cœur.
Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle, pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.
Soyez le Roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.
Soyez le Roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l’idolâtrie ou de l’islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre Royaume.
Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd’hui en baptême de vie et de rédemption, le Sang qu’autrefois ils appelaient sur leur têtes.
Accordez, Seigneur, à votre Église, une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix ; faites que d’un pôle du monde à l’autre, une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur, qui nous a acquis le salut ; à Lui, gloire et honneur dans tous les siècles ». Ainsi soit-il.
( Léon XIII 1899)


Dans la continuité de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie…

Le 1er octobre prochain sera le cinquième premier samedi du mois depuis ce mois de mai 2022.

Au milieu des troubles de la guerre et de la souffrance qui assaillent l’humanité de toutes parts, l’Église se souvient de la miséricorde infinie du Créateur, des promesses du Fils de Dieu et de sa Sainte Mère.

« Pour empêcher la guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé ET la communion réparatrice des premiers s du mois.» annonce Marie aux 3 enfants de Fatima en 1917.

Quelques années plus tard, en décembre 1925, c’est à Sœur Lucie, l’aînée d’entre eux, ses cousins étant décédés, que Notre Dame adressera des promesses claires et pleines d’espoir pour ceux qui répondront à ses demandes :
« Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,
– pendant cinq mois, le premier samedi,
– se confesseront,
– recevront la sainte Communion,
– réciteront un chapelet
– et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire
– en esprit de réparation,
je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Sourceset 2

A moins d’avoir déjà entamé cette démarche, c’est l’occasion de profiter des cinq mois à venir pour répondre aux demandes de Notre Dame de Fatima en pratiquant la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis. A chacun de nous, Marie le demande.

Par ce moyen, nous consolerons son cœur si douloureusement affligé par tant d’affronts à son égard et à l’égard de son divin Fils mais aussi, nous contribuerons à étendre l’Amour de Dieu autour de nous.

Restaurée par les sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie, l’âme qui -se- donne le temps de vivre quelques instants le premier samedi du mois pour et avec Marie, profitera de son exemple à travers la méditation des mystères du Rosaire, consolera son cœur si souffrant et se verra gratifiée de la grâce promise de la bonne mort.

C’est un bouquet de prières, d’efforts, d’amendements et de demandes que chacun pourra offrir à Notre Dame du Rosaire à l’aube du mois d’Octobre qui lui est consacré.

Quel heureux présage de Bonheur que celui de bonnes actions posées par l’enfant à l’égard de sa mère … et combien plus à l’égard de notre Mère du Perpétuel Secours!

Prenons-en notre part, passons à l’action, formons des Cités Salve Corda pour nous soutenir les uns les autres dans l’effort et transmettre à d’autres le précieux viatique de cette dévotion réparatrice qui renforce la foi, soutient l’espérance et nourrit la charité.

Elle contribuera à nous unir davantage aux Cœurs de Jésus et de Marie et nous donnera aussi de raffermir le but seul et unique de notre vie terrestre, celui du Bonheur éternel dans l’Amour de notre Créateur et Père, Dieu pour tous les hommes et pour chacun d’eux en particulier.

Dépliants sur simple demande à info@rosaryontheborders.be

« Grâce et miséricorde »

Nous voulons tous être aimés, appréciés, respectés. C’est une aspiration gravée au plus profond de nous-mêmes par Dieu qui nous a créés par amour et pour aimer.

Fondamentalement, la Création est une œuvre de Sagesse, de Miséricorde et d’Amour divin dans laquelle il appartient à la créature de s’inscrire volontairement et amoureusement par le respect de la loi divine et des Commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et tu observeras ce qu’il demande de toi, ses lois, ses ordonnances et ses commandements, tous les jours de ta vie… Enseignez-les à vos fils et répétez-les leur… » (Dt., XI, 1-2; 19.) Telles sont les recommandations données par Dieu lui-même pour nous aider à répondre à ce don d’Amour de Dieu raconté dans le livre de la création.

Depuis la malencontreuse désobéissance originelle d’Adam, le père du genre humain, le cœur de l’homme tend à se détourner de Dieu. En s’éloignant toujours plus de son Créateur, l’homme détourne, à son éphémère profit, les biens de la Création. Par le fait même, il corrompt le sens de la vie et le sens de la création qui lui a été donnée pour servir Dieu. De là, l’apparition d’un monde nouveau, affranchi des lois de la nature, marqué par l’irrespect de Dieu et de ses dons, par le rejet de la parole divine exprimée de tant de manières, que ce soit par la loi naturelle, par les Livres Saints, la Tradition, la Révélation, les actes du Magistère de l’Eglise, la vie de Jésus, celle des Saints. L’homme pense ainsi trouver son bonheur sans fin sur la terre. Mais cette quête sera immanquablement vouée à l’échec parce que le Bonheur éternel n’est promis que si la créature humaine se conforme au ‘mode d’emploi’ du Créateur.

Celui-ci, toujours épris d’amour et de compassion pour sa créature tombée, ne l’abandonne pas. Il n’a de cesse tout au long de l’histoire de le lui prouver dans sa justice et dans sa miséricorde infinie manifestée corporellement dans l’Incarnation du Verbe de Dieu venu en ce monde pour nous racheter, pour restaurer en nous la dignité de fils de Dieu.

Comment pouvons-nous répondre aujourd’hui à cet Amour infini de Dieu? Ne sommes-nous pas allés trop loin ? Que nous en dit Notre-Dame tout spécialement à Fatima parlant au Nom de la Sainte Trinité ?

Vision de la Très Sainte Trinité par Sr Lucie, Thuy 13 juin 1929. (Appels du message de Fatima -Sr Lucie)

Dans ses Mémoires, Sr Lucie rapporte à son confesseur, le Père José Bernardo Gonçalves, la vision qu’elle eût de la Très Sainte Trinité et de la Sainte Vierge dans la chapelle de son couvent, le 13 juin 1929 à Tuy :

« La seule lumière était celle de la lampe. Soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang, qui perlaient sur les joues du crucifié et sortaient d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (« c’ était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes ») avec son Cœur Immaculé dans la main… Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’Autel, formaient ces mots «Grâce et Miséricorde». J’ai compris qu’il m’était montré le Mystère de la Très Sainte Trinité, et j’ai reçu des lumières sur ce Mystère qu’il ne m’est pas permis de révéler. Ensuite Notre Dame me dit: – Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Evêques du Monde, la Consécration de la Russie à Mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Les âmes que la Justice de Dieu condamne pour les péchés commis contre moi, sont si nombreuses, que je viens demander une réparation : sacrifie-toi à cette intention et prie. J’ai rendu compte de cela à mon confesseur qui me demanda d’écrire ce que Notre Dame voulait que l’on fasse. Plus tard, au moyen d’une communication intime, Notre Dame me dit en se plaignant : – On n’a pas voulu écouter ma demande !… Comme le roi de France, on s’en repentira et on le fera, mais ce sera trop tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres, des persécutions contre l’Église : le Saint-Père aura beaucoup à souffrir. » (Mémoires de Sœur Lucie I, p. 203-204 ; cf. A. M. Martins, Cartas da Irmã Lúcia, p. 77-78).

Le remède aux maux infernaux dont souffre notre humanité est donc la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, comme Notre-Dame le demande. Nous devons préparer cette consécration par la consécration que nous pouvons déjà faire personnellement. Nous offrons ainsi à Dieu nos corps et nos âmes pour « supporter toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyez, en acte de  réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. (Notre-Dame à Fatima, le 13 mai 1917.) ».

En nous joignant ainsi à la Passion du Christ en esprit de réparation, nous attirons, par la confiance que nous plaçons dans la puissance du Cœur Immaculé de Marie sur le Cœur de Dieu, la Miséricorde divine pour notre conversion et pour celle des pécheurs. Nous nous abandonnons entièrement à Elle pour nous laisser former et guider par elle, selon le testament même du Christ mourant sur la Croix : « fils, voilà ta Mère ». Marie choisie par Dieu pour être la mère de son Fils, nous a été donnée comme Mère par son fils. Marie a été la plus grande bénéficiaire qui pourra jamais être des mérites acquis par le Sauveur lors de sa Passion et de sa Mort sur la Croix. En elle s’est déversée la plénitude de la Miséricorde divine, non pas seulement pour Elle, mais pour l’humanité entière : « Personne n’obtient le salut, ô très Sainte, si ce n’est par Vous. (Saint Germain de Constantinople.) ».

Par ce don de soi que nous faisons à la Sainte Vierge, nous rejoignons Notre-Seigneur dont Elle est depuis des siècles, la messagère privilégiée. C’est dès lors au Calvaire mystique qu’est le saint sacrifice de la Messe, et plus particulièrement au moment de l’Offertoire, que nous offrons à Dieu notre vie, symbolisée par l’offrande du pain, et nos travaux et nos peines symbolisés par l’admixtion de la goutte d’eau versée dans le calice. Nous participons ainsi activement au mystère de la Rédemption rendu présent lors de la Consécration. Et de même que Jésus s’est offert à son Père pour tous les hommes, de même, par notre offrande, il peut continuer à étendre sa miséricorde sur le genre humain tout entier, et ce, jusqu’à la fin des temps. Le saint sacrifice de la Messe exprime l’insondable Amour de Dieu. Il est la source par excellence de la Vie divine émanée du Sacré-Cœur de Jésus, l’expression, le don qui nous est perpétuellement offert de la Miséricorde divine. Chaque Messe contribue ainsi au Salut de l’humanité.

« Les dons de Dieu et son appel sont irrévocables. Jadis, en effet, vous avez désobéi à Dieu, et maintenant, à cause de la désobéissance des fils d’Israël, vous avez obtenu miséricorde ; de même eux aussi, maintenant ils ont désobéi à cause de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour que maintenant, eux aussi, ils obtiennent miséricorde. Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes. Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier, et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la gloire pour l’éternité ! Amen. (Rom., XI, 29 – 36.) ».

Et l’apôtre de poursuivre par cette conclusion spirituelle pratique, clé de toute l’économie de la Miséricorde divine :

« Je vous conjure donc, mes frères, par la miséricorde de Dieu, d’offrir vos corps comme une hostie vivante, sainte, agréable à Dieu ; ce sera votre culte raisonnable. Ne vous conformez pas à ce siècle ; mais transformez-vous par le renouvellement de votre esprit, afin que vous reconnaissiez quelle est la volonté de Dieu, volonté qui est bonne, agréable et parfaite. (Rom., XII, 1 – 2.) ».

« La consécration de soi-même à la Sagesse éternelle incarnée Jésus-Christ, par les mains de Marie » de saint Louis-Marie Grignion de Montfort  nous fait entrer de plain-pied dans ce mystère du don de soi à Dieu par Marie. Par cet acte, nous permettons à la Très Sainte Mère de Dieu d’intercéder auprès du trône de la Majesté divine de façon à ce que le Père éternel daigne jeter un regard de Miséricorde sur nous et sur les nôtres, afin de nous convertir, de nous sanctifier et de nous mener au port du Salut éternel.

Cette consécration monfortaine conduit tout naturellement à magnifier la miséricorde divine obtenue par l’intercession de Notre Dame. Cette glorification nous a été enseignée par Notre Seigneur Jésus-Christ à travers les écrits de Soeur Faustine.


Le vendredi saint commence la neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde divine le dimanche qui suit Pâques.

Puisse le temps de la Passion nous faire comprendre l’immensité de l’amour du Christ: “ avec tous les saints, ce qu’est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, l’Amour du Christ qui surpasse toute connaissance et qui nous fait entrer dans toute la plénitude de Dieu.” Eph.III, 18

 


 

« La prière est la clef du Paradis » Saint Augustin

Apparition de Notre Dame de Fatima, le 13 juin 1917(par Soeur Maria da Conceiçao, ocd)

Ces derniers jours, la question revient souvent : comment prier et quelle prière faut-il utiliser en ce temps de calamité ? D’une façon générale, la meilleure manière de prier est d’unir nos prières à la prière publique de l’Église, parce que cette dernière continue la prière de Jésus-Christ en Croix. Par cela-même, elle plaît grandement à Dieu, car elle participe des mérites infinis du Christ. C’est par l’union de nos prières à celles du Christ perpétuées jusqu’à la fin du monde par le Saint Sacrifice de la Messe, que nos prières prennent une valeur toute particulière. Sainte Gertrude (XIIIe sc.) n’écrivait-elle pas : « Que chacun s’applique donc à prier avec plus de dévotion en union de la Passion de Jésus-Christ, d’autant que la Passion donne toujours plus de valeur à nos prières auprès de Dieu le Père ? ».

Dès lors que pouvons-nous faire aujourd’hui, en ces temps d’épidémie qui nous obligent au confinement? Prière et pénitence, telle est la réponse adéquate du chrétien.

Dieu nous a enseigné lui-même la manière dont nous devons prier. En la personne de son Fils, Jésus-Christ, Il nous a enseigné la prière du Notre Père (Mt., VI, 9-13 et Lc., XI, 1-4) et par son messager, l’Archange Gabriel, la prière du Je vous salue, Marie, prière ô combien salutaire qui attendait le Fiat de Notre-Dame à l’origine de l’Incarnation du Verbe et de notre Rédemption.

Ces deux excellentes prières touchent tout particulièrement le Cœur de Dieu. Nous pouvons dès lors, comprendre aisément combien, avec les Psaumes du Prophète David, elles constituent le pilier de la piété officielle et publique de l’Église qu’est l’Office divin, appelé aussi Liturgie des Heures ou Bréviaire. Ce dernier a été composé dès la plus haute antiquité afin de nourrir la vie spirituelle des Chrétiens en la conformant aux sentiments et aux pensées de Dieu même.

La prière du Rosaire, appelé aussi le Psautier de Marie, réjouit non seulement le Cœur de Dieu mais aussi celui de Notre-Dame, parce qu’elle nous apprend à modeler notre vie chrétienne sur les sentiments de Marie « qui conservait toutes ces choses en son Cœur (Lc., II, 19) ». Notre bonne Mère du Ciel nous l’a transmise en la révélant à saint Dominique. Sollicitant sa dévotion à d’innombrables reprises dans la suite des âges, Marie ne s’est jamais lassée de redire combien cette prière est méritoire. Lorsque nous récitons les Je vous salue Marie, – appelés aussi Salutation angélique –, qui le composent, nous répétons les paroles de Dieu lui-même en lui rendant grâce, en méditant la vie de Jésus et de Notre-Dame en demandant la grâce de les imiter dans leurs vertus pour nous rapprocher toujours d’avantage de Dieu, notre Père.

La prière du chapelet associée à la véritable pénitence et unie au Saint Sacrifice de la Messe, est sans aucun doute le moyen le plus efficace à la portée de tous pour obtenir de Dieu le salut des âmes et le nôtre.

Six fois de suite, lors de ses apparitions aux enfants de Fatima, Notre Dame demande que l’on prie le chapelet et que « l’on cesse d’offenser Dieu qui est déjà tellement offensé ».

L’extrait suivant de l’entretien de Sœur Lucie de Fatima avec le Père Fuentes en 1958 nous le confirme:
« Mon Père, la Très Sainte Vierge est bien triste, car personne ne fait cas de son message, … , dans les plans de la divine Providence, lorsque Dieu va châtier le monde, il épuise auparavant tous les autres recours. Or, quand il a vu que le monde n’a fait cas d’aucun d’eux, alors comme nous dirions dans notre façon imparfaite de parler, il nous offre avec une certaine crainte le dernier moyen de salut, sa Très Sainte Mère. Car si nous méprisons et repoussons cet ultime moyen, nous n’aurons plus le pardon du Ciel, parce que nous aurons commis un péché que l’Évangile appelle le péché contre l’Esprit-Saint, qui consiste à repousser ouvertement, en toute connaissance et volonté, le salut qu’on nous offre. Souvenons-nous que Jésus-Christ est un très bon Fils et qu’il ne permet pas que nous offensions et méprisions sa très Sainte Mère. Nous avons comme témoignage évident l’histoire de plusieurs siècles de l’Église qui, par des exemples terribles, nous montre comment Notre-Seigneur Jésus-Christ a toujours pris la défense de l’honneur de sa Mère. Il y a deux moyens pour sauver le monde : la prière et le sacrifice. Et donc, il y a le saint Rosaire. Regardez, Père ! la très Sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du Rosaire. De telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se rapportant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, que ce soient des familles qui vivent dans le monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations, il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le Saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et nous obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes. Et donc, ayons la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, notre très Sainte Mère, en la considérant comme le siège de la clémence, de la bonté et du pardon, et comme la porte sûre pour entrer au Ciel ».
Et Sœur Lucie, toujours dans cet entretien, de nous avertir et de nous rappeler par ces paroles très graves un autre devoir que nous devons prendre à cœur par nous-mêmes, celui de la pénitence :
« Père, me disait encore sœur Lucie, n’attendons pas que vienne de Rome un appel à la pénitence de la part du Saint-Père pour le monde entier; n’attendons pas non plus qu’il vienne de nos évêques dans leur diocèse, ni non plus des congrégations religieuses. Non. Notre-Seigneur a déjà utilisé bien souvent ces moyens et le monde n’en a pas fait cas. C’est pourquoi maintenant, il faut que chacun de nous commence lui-même sa propre réforme spirituelle. Chacun doit sauver non seulement son âme, mais aussi toutes les âmes que Dieu a placées sur son chemin. Le démon fait tout ce qu’il peut pour nous distraire et nous enlever le goût de la prière; nous nous sauverons ou nous damnerons ensemble… »

L’Église ne nous invite-t-elle pas à cela en nous le rappelant dans une de ses oraisons dans laquelle elle implore solennellement la miséricorde de Dieu?: « O Dieu, que la faute offense et la pénitence apaise, écoutez les prières de votre peuple suppliant, et détournez de nos têtes les fléaux de votre colère, que nous avons mérités par nos péchés ».

En ces jours de pandémie, si nous nous soucions particulièrement de la santé de nos corps … mortels, que faisons-nous de nos âmes … immortelles? Veillons d’abord à ce que nos âmes et celles de tous ceux qui nous entourent, puissent respirer le mieux possible et se désaltérer à la source qui ne tarit pas: « Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle ». (Jn, IV, 14.)

Rejoignons tous ceux qui à travers le monde puisent leur force dans la prière du chapelet quotidien et les pays qui se sont déjà engagés dans cette voie d’éternité comme l’Irlande, le Liban, la Zambie, la Jordanie, l’Australie, …. et transmettons cette flamme d’Amour et d’Espérance autour de nous pour aider le Ciel à faire renaître la Foi au cœur des nations.

A Jésus par Marie !


Pour la protection de la Vie dans tous ses états…

En ce début de Carême, l’actualité parlementaire belge sollicite à nouveau notre attention et réclame notre ardente prière.

En effet, le Parlement a été saisi d’une proposition de loi visant à modifier la loi de 2002 relative à l’euthanasie. Cette proposition prévoit notamment qu’ « aucune clause écrite ou non écrite ne peut empêcher un médecin de pratiquer une euthanasie dans les conditions légales ». Autrement dit, cette disposition vise à interdire les hôpitaux et maisons de repos et de soins « sans euthanasie ». Il n’y aurait donc plus aucun établissement en Belgique où l’on serait à l’abri de l’euthanasie !

Le Conseil d’Etat a rendu un avis sur la proposition de loi, le 7 février dernier. Dans cet avis, le Conseil d’Etat a rappelé « l’obligation positive de l’Etat de protéger le droit à la vie« . Il a également considéré que la mesure proposée constitue une « limitation de la liberté de conscience et de religion, de la liberté philosophique ainsi que de la liberté d’association de ceux qui créent de tels établissements de soins » et il a invité le législateur à clarifier la disposition à la lumière de ses considérations.

Le 18 février dernier, la Commission Santé de la Chambre a pris connaissance de cet avis, mais elle a tout simplement décidé d’ignorer les recommandations du Conseil d’Etat, et elle a approuvé la proposition de loi ! Celle-ci sera soumise le jeudi 5 mars prochain à l’assemblée plénière de la Chambre.

Nous vous invitons donc à nous tourner à nouveau vers notre Père par l’intercession de notre Bonne Mère du Ciel, en priant pour notre pays, et à inclure aussi dans notre prière la protection de la vie à naître, car la proposition de loi relative à l’avortement est toujours à l’agenda du Parlement.

Concrètement, nous vous proposons de prier et jeûner pour la protection de la vie humaine, de la conception jusqu’à sa fin naturelle,
en ce weekend du 29 février/1er mars 2020

ET

de vous joindre à la prière du chapelet à ces intentions,
le mercredi 4 mars 2020 à 13.00
suite à la Messe célébrée à 12.30
en la Cathédrale Saints Michel et Gudule,
                            chapelle Maes derrière le maître-autel.                                (Rue du Bois Sauvage, 15 à 1000 Bruxelles).

Soyons très nombreux à nous mobiliser et à implorer Dieu, en groupe ou individuellement, non dans le désespoir, mais dans la foi et l’espérance, pour l’avenir moral de notre pays et la protection de la Vie dans le monde entier.

Veillez… !

… sur la vie, dans tous ses états !


 

« Priez. Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. » ND de Fatima-Août 1917

Aujourd’hui, 11 février 2020, nous fêtons la Sainte Vierge Marie sous son titre de Notre Dame de Lourdes et l’implorons de protéger la Belgique des dérives d’une nouvelle proposition de loi sur l’avortement ( voir ci-dessous).

Prolongeons avec insistance notre demande d’aide à Notre Dame de Guadalupe, patronne des enfants à naître et demandons la conversion des coeurs par la prière qui fut enseignée aux enfants de Fatima par l’Ange de la Paix. C’est l’occasion d’une neuvaine qui se terminera le 20 février, jour de la fête de Sainte Jacinthe.

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Prière à ND de Guadalupe: 

« Vierge de Guadalupe, Patronne des enfants à naître, nous implorons votre intercession pour chaque enfant menacé d’avortement. Aidez les futurs parents à accueillir de la part de Dieu le cadeau inestimable de la vie de leur enfant. Consolez les parents qui ont perdu ce cadeau par l’avortement, et conduisez-les au pardon et à la guérison à travers la Divine Miséricorde de votre Fils. Apprenez-nous à chérir et prendre soin de notre famille et de nos amis jusqu’à ce que Dieu les appelle en sa Maison. Aidez-nous à ne jamais voir les autres comme des fardeaux. Guidez nos responsables politiques à défendre chaque vie humaine à travers des lois justes. Inspirez-nous tous à apporter le témoignage de notre foi dans la vie publique, à parler pour ceux qui n’ont pas de voix. Nous vous le demandons au nom de votre Fils, Jésus-Christ, qui est Amour et Miséricorde. Ainsi soit-il. »Extrait et traduction du Guide liturgique: Respect Life 2010

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Prière enseignée par l’Ange de la Paix aux enfants de Fatima:

“ N’ayez pas peur ! Je suis l’Ange de la Paix. Priez avec moi.(…) Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications.”: “Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime et je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas. Très Sainte Trinité, Père , Fils et Saint Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux corps, sang, âme et divinité de Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est lui-même offensé et par les mérites infinis de son très Saint Coeur et du Coeur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.” ( Fatima, Printemps 1916)

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