« Grâce et miséricorde »

Nous voulons tous être aimés, appréciés, respectés. C’est une aspiration gravée au plus profond de nous-mêmes par Dieu qui nous a créés par amour et pour aimer.

Fondamentalement, la Création est une œuvre de Sagesse, de Miséricorde et d’Amour divin dans laquelle il appartient à la créature de s’inscrire volontairement et amoureusement par le respect de la loi divine et des Commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu et tu observeras ce qu’il demande de toi, ses lois, ses ordonnances et ses commandements, tous les jours de ta vie… Enseignez-les à vos fils et répétez-les leur… » (Dt., XI, 1-2; 19.) Telles sont les recommandations données par Dieu lui-même pour nous aider à répondre à ce don d’Amour de Dieu raconté dans le livre de la création.

Depuis la malencontreuse désobéissance originelle d’Adam, le père du genre humain, le cœur de l’homme tend à se détourner de Dieu. En s’éloignant toujours plus de son Créateur, l’homme détourne, à son éphémère profit, les biens de la Création. Par le fait même, il corrompt le sens de la vie et le sens de la création qui lui a été donnée pour servir Dieu. De là, l’apparition d’un monde nouveau, affranchi des lois de la nature, marqué par l’irrespect de Dieu et de ses dons, par le rejet de la parole divine exprimée de tant de manières, que ce soit par la loi naturelle, par les Livres Saints, la Tradition, la Révélation, les actes du Magistère de l’Eglise, la vie de Jésus, celle des Saints. L’homme pense ainsi trouver son bonheur sans fin sur la terre. Mais cette quête sera immanquablement vouée à l’échec parce que le Bonheur éternel n’est promis que si la créature humaine se conforme au ‘mode d’emploi’ du Créateur.

Celui-ci, toujours épris d’amour et de compassion pour sa créature tombée, ne l’abandonne pas. Il n’a de cesse tout au long de l’histoire de le lui prouver dans sa justice et dans sa miséricorde infinie manifestée corporellement dans l’Incarnation du Verbe de Dieu venu en ce monde pour nous racheter, pour restaurer en nous la dignité de fils de Dieu.

Comment pouvons-nous répondre aujourd’hui à cet Amour infini de Dieu? Ne sommes-nous pas allés trop loin ? Que nous en dit Notre-Dame tout spécialement à Fatima parlant au Nom de la Sainte Trinité ?

Vision de la Très Sainte Trinité par Sr Lucie, Thuy 13 juin 1929. (Appels du message de Fatima -Sr Lucie)

Dans ses Mémoires, Sr Lucie rapporte à son confesseur, le Père José Bernardo Gonçalves, la vision qu’elle eût de la Très Sainte Trinité et de la Sainte Vierge dans la chapelle de son couvent, le 13 juin 1929 à Tuy :

« La seule lumière était celle de la lampe. Soudain toute la chapelle s’éclaira d’une lumière surnaturelle et sur l’autel apparut une croix de lumière qui s’élevait jusqu’au plafond. Dans une lumière plus claire on voyait sur la partie supérieure de la croix une tête d’homme dont on voyait le corps jusqu’à la ceinture; sur la poitrine une colombe également lumineuse et, cloué sur la croix le corps d’un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture de celui-ci, suspendu en l’air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang, qui perlaient sur les joues du crucifié et sortaient d’une blessure de la poitrine. Coulant sur l’Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice. Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre Dame (« c’ était Notre Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé dans la main gauche, sans épée ni roses, mais avec une couronne d’épines et des flammes ») avec son Cœur Immaculé dans la main… Sous le bras gauche, de grandes lettres, comme d’une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l’Autel, formaient ces mots «Grâce et Miséricorde». J’ai compris qu’il m’était montré le Mystère de la Très Sainte Trinité, et j’ai reçu des lumières sur ce Mystère qu’il ne m’est pas permis de révéler. Ensuite Notre Dame me dit: – Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les Evêques du Monde, la Consécration de la Russie à Mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen. Les âmes que la Justice de Dieu condamne pour les péchés commis contre moi, sont si nombreuses, que je viens demander une réparation : sacrifie-toi à cette intention et prie. J’ai rendu compte de cela à mon confesseur qui me demanda d’écrire ce que Notre Dame voulait que l’on fasse. Plus tard, au moyen d’une communication intime, Notre Dame me dit en se plaignant : – On n’a pas voulu écouter ma demande !… Comme le roi de France, on s’en repentira et on le fera, mais ce sera trop tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres, des persécutions contre l’Église : le Saint-Père aura beaucoup à souffrir. » (Mémoires de Sœur Lucie I, p. 203-204 ; cf. A. M. Martins, Cartas da Irmã Lúcia, p. 77-78).

Le remède aux maux infernaux dont souffre notre humanité est donc la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, comme Notre-Dame le demande. Nous devons préparer cette consécration par la consécration que nous pouvons déjà faire personnellement. Nous offrons ainsi à Dieu nos corps et nos âmes pour « supporter toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyez, en acte de  réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. (Notre-Dame à Fatima, le 13 mai 1917.) ».

En nous joignant ainsi à la Passion du Christ en esprit de réparation, nous attirons, par la confiance que nous plaçons dans la puissance du Cœur Immaculé de Marie sur le Cœur de Dieu, la Miséricorde divine pour notre conversion et pour celle des pécheurs. Nous nous abandonnons entièrement à Elle pour nous laisser former et guider par elle, selon le testament même du Christ mourant sur la Croix : « fils, voilà ta Mère ». Marie choisie par Dieu pour être la mère de son Fils, nous a été donnée comme Mère par son fils. Marie a été la plus grande bénéficiaire qui pourra jamais être des mérites acquis par le Sauveur lors de sa Passion et de sa Mort sur la Croix. En elle s’est déversée la plénitude de la Miséricorde divine, non pas seulement pour Elle, mais pour l’humanité entière : « Personne n’obtient le salut, ô très Sainte, si ce n’est par Vous. (Saint Germain de Constantinople.) ».

Par ce don de soi que nous faisons à la Sainte Vierge, nous rejoignons Notre-Seigneur dont Elle est depuis des siècles, la messagère privilégiée. C’est dès lors au Calvaire mystique qu’est le saint sacrifice de la Messe, et plus particulièrement au moment de l’Offertoire, que nous offrons à Dieu notre vie, symbolisée par l’offrande du pain, et nos travaux et nos peines symbolisés par l’admixtion de la goutte d’eau versée dans le calice. Nous participons ainsi activement au mystère de la Rédemption rendu présent lors de la Consécration. Et de même que Jésus s’est offert à son Père pour tous les hommes, de même, par notre offrande, il peut continuer à étendre sa miséricorde sur le genre humain tout entier, et ce, jusqu’à la fin des temps. Le saint sacrifice de la Messe exprime l’insondable Amour de Dieu. Il est la source par excellence de la Vie divine émanée du Sacré-Cœur de Jésus, l’expression, le don qui nous est perpétuellement offert de la Miséricorde divine. Chaque Messe contribue ainsi au Salut de l’humanité.

« Les dons de Dieu et son appel sont irrévocables. Jadis, en effet, vous avez désobéi à Dieu, et maintenant, à cause de la désobéissance des fils d’Israël, vous avez obtenu miséricorde ; de même eux aussi, maintenant ils ont désobéi à cause de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c’est pour que maintenant, eux aussi, ils obtiennent miséricorde. Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes. Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier, et mériterait de recevoir en retour ? Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la gloire pour l’éternité ! Amen. (Rom., XI, 29 – 36.) ».

Et l’apôtre de poursuivre par cette conclusion spirituelle pratique, clé de toute l’économie de la Miséricorde divine :

« Je vous conjure donc, mes frères, par la miséricorde de Dieu, d’offrir vos corps comme une hostie vivante, sainte, agréable à Dieu ; ce sera votre culte raisonnable. Ne vous conformez pas à ce siècle ; mais transformez-vous par le renouvellement de votre esprit, afin que vous reconnaissiez quelle est la volonté de Dieu, volonté qui est bonne, agréable et parfaite. (Rom., XII, 1 – 2.) ».

« La consécration de soi-même à la Sagesse éternelle incarnée Jésus-Christ, par les mains de Marie » de saint Louis-Marie Grignion de Montfort  nous fait entrer de plain-pied dans ce mystère du don de soi à Dieu par Marie. Par cet acte, nous permettons à la Très Sainte Mère de Dieu d’intercéder auprès du trône de la Majesté divine de façon à ce que le Père éternel daigne jeter un regard de Miséricorde sur nous et sur les nôtres, afin de nous convertir, de nous sanctifier et de nous mener au port du Salut éternel.

Cette consécration monfortaine conduit tout naturellement à magnifier la miséricorde divine obtenue par l’intercession de Notre Dame. Cette glorification nous a été enseignée par Notre Seigneur Jésus-Christ à travers les écrits de Soeur Faustine.


Le vendredi saint commence la neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde divine le dimanche qui suit Pâques.

Puisse le temps de la Passion nous faire comprendre l’immensité de l’amour du Christ: “ avec tous les saints, ce qu’est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, l’Amour du Christ qui surpasse toute connaissance et qui nous fait entrer dans toute la plénitude de Dieu.” Eph.III, 18

 


 

Immaculée Conception de la Vierge Marie fêtée le 8 décembre

« Tota pulchra es ! Vous êtes toute belle, Ô Marie, et la tache originelle n’est pas en vous. » Ce cri d’admiration qui ouvre l’office de l’Immaculée Conception, répond bien au sentiment de l’humanité, qui porte en elle la souillure du péché, devant la pureté sans tache de la très Sainte Vierge. Ayant décidé de toute éternité de faire de Marie la mère du Verbe incarné, Dieu l’entoura d’une parure de sainteté et fit de son âme une demeure digne de son Fils. La Rédemption totale qui, dès sa conception, préserva la Sainte Vierge du péché originel lui-même, n’est pas à séparer de notre propre rédemption par le Christ. Placée au cœur de l’Avent, la fête de l’Immaculée Conception annonce les splendeurs de l’Incarnation rédemptrice.

Instituée par Pie IX lors de la proclamation du dogme, le 8 décembre 1854, la fête actuelle a connu plus d’un précédent. Dès le VIIIème siècle, on célébrait en Orient une fête de la ‘Conception’ de la Vierge, que l’on retrouve au IXème siècle en Irlande et au XIème siècle en Angleterre. Ces fêtes anciennes témoignent d’un culte traditionnel envers la pureté sans tache de la Vierge Marie; la définition solennelle de Pie IX n’a fait qu’en préciser le sens et affirmer la foi constante de l’Eglise.

« Revêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles », céleste vision de l’Apocalypse, vous êtes toute belle, Ô Vierge Immaculée, vous qui foulez aux pieds le serpent maudit, forte de la force de la Croix; vers vous nous tendons nos mains suppliantes : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.  » Texte de la Médaille Miraculeuse

LES VEILLEES POUR LA VIE : Bientôt dans votre paroisse?

« Une Prière commune pour promouvoir une Culture de Vie. »

La protection de la Vie est une exigence du Chrétien. Le Christ est le Chemin, la Vérité, et aussi la Vie. Il nous appelle à soutenir nos frères, et particulièrement les plus faibles et les plus vulnérables. « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

Se préoccuper de la Vie menacée des enfants à naître et des personnes âgées est une exigence de l’Amour et une urgence. C’est ainsi que Saint Jean-Paul II conclut son encyclique Evangelium Vitae par sa grande « Prière pour la Vie ».

À l’heure où la Vie est menacée de toute part, il est urgent et indispensable de prier pour la Vie et ainsi, de répondre à l’appel de notre Pape François en faisant tomber les barrières de la «mondialisation de l’indifférence».

Le Christ, la Vierge Marie, l’Église et les Saints de tous les temps nous apprennent la force et la nécessité de la prière. «Sans moi, dit Jésus, vous ne pouvez rien faire ».

Et le Christ nous l’affirme : «Amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

Pour répondre à cet appel, nous venons prier Notre Père avec confiance.

Tous ensemble, nous demandons à Dieu la protection de toutes les vies humaines.

« Nous obtiendrons par des prières,  la grâce et la lumière du Seigneur pour la conversion des cœurs  et nous donnerons un témoignage ecclésial commun pour une culture de la vie et de l’amour. »Lettre du 14 juin 2010 à l’initiative de Benoît XVI

Concrètement, les veillées se vivent en paroisse autour de notre curé avec le soutien et la bénédiction de notre Évêque. Elles ont lieu dans le plus de paroisses possible pour que tout Chrétien puisse répondre à l’urgence de Vie.

C’était le souhait de St Jean Paul II d’une « grande prière pour la Vie qui traverse le monde »  Evangelium Vitae n°100

Le mouvement recense et assure la promotion de votre veillée auprès des médias et des structures ecclésiales. Il propose un temps de prière à l’occasion de l’Adoration Eucharistique, des chants et des méditations, des lectures bibliques et des intentions de prière : une occasion de se tourner vers le Christ qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie… »

Près de 400 veillées se tiendront le Samedi 1er Décembre 2018, dans les paroisses, les chapelles, les  communautés religieuses ou chez des laïcs désireux de relancer la Culture de Vie… Ce sera la veille du début de l’Avent ! Nous prierons simultanément partout en France, en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse, en Italie, en Afrique, aux Antilles, en Guyane, à la Réunion, en Polynésie, au Mexique et au Québec… En Belgique, elles ont lieu cette année à :

– Bruxelles : veillée à 19h30 à l’église Sainte Croix – Place Sainte-Croix, 1050 Ixelles
– Liège : veillée à 20h à la Cathédrale de Liège
– Villers-la-Ville : veillée à 20h à l’église Notre-Dame de la Visitation – Rue de Sart 24, 1495 Villers-la-Ville, Belgique
– Salzinnes (Namur) : vêpres à 17h suivies d’une veillée d’adoration à l’église sainte Julienne – Chaussée de Charleroi 5000, 5000 Namur
– Gistel (Flandre orientale) : veillée à 20h dans la communauté Moeder van Vrede – Abdijstraat 84, 8470 Gistel
– Lahamaide (Hainaut) : veillée à 20h30 à l’église sainte Marie-Madeleine – Place de Lahamaide 7890 Lahamaide
– Verviers : veillée le 3 décembre à 20h, à l’église Notre-Dame des Récollets – Enclos des Récollets, 4800 Verviers

Organiser une veillée dans ma paroisse, pourquoi pas moi ?

Vous trouverez un kit complet d’organisation, une proposition de trame, de méditations, de chants,… sur le site https://wwww.veilleespourlavie.org

Video du Pape qui encourage à prier pour la protection de la vie humaine: ici

Pourquoi nous réunissons-nous pour prier le Rosaire à 15 heures?

Paroles de Notre-Seigneur à Sainte Faustine :

«A trois heures, implore ma Miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs. Et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma Passion, en particulier au moment où J’ai été abandonné lors de mon Agonie. C’est là une heure de grande Miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai partager ma mortelle tristesse ; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma Passion.»

«A cette heure-là, la Grâce a été donnée au monde entier: la Miséricorde l’emporta sur la Justice. Ma fille, à cette heure-là, entre au moins un moment à la chapelle pour célébrer mon Coeur plein de Miséricorde dans le Très Saint-Sacrement. Et si tu ne peux entrer à la Chapelle, plonge-toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit moment. Je demande à toute créature de vénérer ma Miséricorde mais à toi surtout, car Je t’en ai révélé plus profondément le mystère.» Soeur Faustine, Petit Journal, nn° 1319 & 1572

Par cette prière du Rosaire, prions la Très Sainte Trinité d’avoir pitié de notre pays afin que la Miséricorde divine triomphe de sa Justice; que la lumière de la Foi catholique puisse dissiper les ténèbres dans lesquelles la perte de la foi plonge notre pays et le monde.

Le pape mobilise les catholiques: en octobre, prière quotidienne du chapelet pour l’Eglise

Pendant le mois d’octobre, le pape François demande aux catholiques de prier chaque jour le chapelet pour que Marie défende l’Eglise, avec à la fin l’antienne « Sub tuum praesidium » « Sous l’abri de ta miséricorde » et la prière à l’archange S. Michel « S. Michel Archange défendez-nous ».

Un communiqué du Vatican indique en effet ce 29 septembre 2018, en la fête des saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël, que « le Saint Père a décidé d’inviter tous les fidèles du monde entier à prier le Saint Rosaire chaque jour, pendant tout le mois d’octobre; et ainsi de s’unir dans la communion et la pénitence, en tant que peuple de Dieu, demander à la Sainte Mère de Dieu et à saint Michel Archange de protéger l’Église du diable, qui a toujours pour but de nous séparer de Dieu et entre nous ».

Le Vatican rappelle l’homélie du pape François à Sainte-Marthe, le 11 septembre 2018 (commentant le livre de Job) : « La prière est l’arme contre le Grand accusateur qui « parcourt par le monde en cherchant comment accuser ». Seule la prière peut le vaincre.

Les mystiques russes et les grands les saints conseillaient, dans les moments de turbulence spirituelle, de s’abriter sous le manteau de la Sainte Mère de Dieu en prononçant l’invocation « Sub Tuum Praesidium ». »

« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. Amen.”

 […]

Le communiqué ajoute que le pape demande aussi que la prière du chapelet, pendant tout le mois d’octobre, s’achève par la prière à saint Michel écrite par le pape Léon XIII:

« Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat; soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous en supplions ; et vous, Prince de la Milice Céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Amen.”

Saint Michel Archange, patron de Bruxelles, fêté le 29 Septembre

« Saint Michel est l’Ange de l’Apocalypse, où il apparaît à plusieurs reprises. Saint Michel est aussi l’Ange du Martyr, il a été considéré comme étant l’Ange qui réconforta Jésus, lors de son agonie, et qui recueillit le Sang Précieux du côté du Christ en Croix, pour le porter en offrande à Dieu, en rémission des péchés des hommes. C’est le même Michel, saint de son état, qui dans l’Ancien Testament, conduisit la famille de Noé, puis retint le bras d’Abraham, alors qu’il s’apprêtait à immoler son fils.

En Belgique et plus particulièrement à Bruxelles, Saint-Michel est représenté le plus souvent terrassant un dragon qui symbolise Satan, et non pas un simple démon. C’est cette même représentation que l’on retrouve au sommet de la tour de l’hôtel de ville sur la Grand-Place. »  ( par Frédéric Solvel , Brusselslife.be – Qui es-tu Saint Michel ? 18 Déc.2014)

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 Prière à Saint Michel Archange:
Michel Archange, défendez-nous dans le combat,
soyez notre secours contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous vous le demandons en suppliant ;
et vous, prince de la milice céleste, repoussez en enfer,
par la puissance divine,
Satan et les autres esprits mauvais
qui rôdent dans le monde pour perdre les âmes.
Ainsi soit-il.

Notre Dame des 7 Douleurs, Notre Dame de la Salette.

La Fête de Notre Dame des 7 Douleurs est née de la piété chrétienne, qui associe la Vierge Marie à la passion de son Fils. Déjà au XIème siècle les douleurs de la Sainte Vierge sont l’objet de dévotion privée. Célébrée avec une grande solennité dès le XVIIème siècle, cette fête fut fixée par Saint Pie X en 1912 au 15 Septembre.

En même temps que sur les souffrances de Marie, l’Eglise insiste sur le courageux amour qui lui fit prendre une part si intime à l’œuvre de notre rédemption. Elle est vraiment celle qui, comme Judith devant  la détresse de son peuple, n’a rien épargné pour nous sauver de la ruine. En offrant son Fils pour nous, elle est devenue notre mère et nous sommes devenus ses fils.

Le 19 Septembre 1846, à La Salette en France, Mélanie (14 ans) et Maximin (10 ans) gardaient les troupeaux de leurs maîtres dans la montagne. Une lumière éblouissante  leur apparaît  et s’ouvrant  leur découvre une belle dame assise, la tête entre les mains. Cette belle dame se lève, des larmes coulent sur son visage et en les regardant, elle leur transmet un message en trois parties :

1)            la première partie est un avertissement à tout le peuple chrétien contre ses blasphèmes et son oubli des commandements de Dieu et de l’Eglise. Voici le texte du Message de Marie à La Salette :

« Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

 Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

 Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

 Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus. […]

S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

 Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?

Pas guère, Madame.

Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un « Notre Père » et un « Je vous salue ». Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.

L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.

Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.[….]

Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !

Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ! »

2)            La seconde partie comprend les « secrets » adressés séparément à Mélanie puis à Maximin qu’ils pourront divulguer par la suite

3)            La troisième partie consiste en une Règle de vie religieuse, que Mélanie s’est entendue dicter.

Pie IX ayant les informations en mains, proclamera officiellement les faits. Léon XIII les confirmera à son tour.

Comment aborder le Rosaire aux frontières ?

Proposé par un groupe de fidèles polonais, le Rosaire aux frontières a été une initiative qui s’est progressivement étendue à plusieurs nations dans le monde. L’idée des initiateurs de ce projet était de répondre à la première demande de la Très Sainte Vierge à Fatima : « Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre. »

Le Rosaire, prière parfaite

Cette demande a été réitérée à chacune des apparitions de Notre-Dame à Fatima, avant toutes les autres, comme si cette pratique de dévotion était la pierre angulaire de l’édifice spirituel que Dieu voulait bâtir pour sauver le monde en proie aux dévastations matérielles, morales et humaines de la première guerre mondiale, et pour le préserver « dune autre pire encore qui commencera sous le règne de Pie XI, si on n’écoute pas mes demandes ».

Pourquoi cette priorité dans la demande de la Sainte Vierge ?

Ceci tient à la nature même de la prière du Rosaire, dont le chapelet quotidien est une partie. Les saints ont toujours considéré le Rosaire comme la plus haute forme de prière car, en premier lieu, elle renferme toutes les qualités d’une prière parfaite adressée à la plus parfaite des créatures, Marie immaculée, Mère de Dieu et Mère des hommes.

Le Rosaire est d’abord une prière vocale. Par la répétition des Ave Maria, il permet à l’esprit de ne pas se déconcentrer sur les mystères qu’il propose à notre méditation.

Le Rosaire est ensuite une méditation sur les mystères opérés par le Christ et sa sainte Mère pour notre salut. Par la représentation régulière des différents mystères de la vie de Jésus et de Marie, il est un moyen très puissant donné par la Sainte Vierge à saint Dominique, pour nous permettre d’en perpétuer le souvenir dans nos esprits. Par l’union des cœurs que crée le Rosaire avec le Cœur immaculé de Marie, la Mère de Dieu, cette méditation nous permet d’approfondir la connaissance de ces mystères, d’en pénétrer la substance et d’en retirer plus abondamment les fruits de grâces et de vertus qu’ils contiennent, car la vertu de cette prière est de nous faire pénétrer dans les sentiments de Marie qui conférait en son cœur toutes ces choses qu’elle voyait.

C’est aussi une prière communautaire. En tant que telle, le Rosaire nous assure la présence au milieu de nous de la Reine du Ciel et notre Mère, plus en Mère qu’en Reine.

Et, pour reprendre l’image du saint Curé d’Ars, de même que le feu d’un brin de paille brûle et produit peu de lumière et de chaleur lorsque ce brin brûle tout seul, ainsi lorsqu’il est uni à d’autres brins de paille, ils donneront tous ensemble beaucoup de lumière et de chaleur. Le Rosaire aux frontières veut tendre à ce but : réunir autour de la Sainte Vierge, notre Mère, dans les liens d’amour d’une seule famille spirituelle, les enfants de la famille humaine que le péché a dispersés.

Le Rosaire, école de vie chrétienne

En second lieu, la perfection du Rosaire vient de ce qu’il est bien plus qu’une école de prière. La méditation répétée des mystères du Rosaire est la voie ouverte à la contemplation admirative de l’œuvre de Jésus et de Marie pour notre salut. L’admiration conduit à la reconnaissance et à l’action de grâces pour tant d’amour divin pour les pécheurs que nous sommes, et finalement à la consécration totale par pur amour aux Cœurs de Jésus et de Marie afin de les servir plus généreusement.

Cet amour nous conduit à nous renouveler dans l’esprit des promesses du baptême dans lesquelles nous nous engageons à fuir tout péché afin de ne plus offenser Dieu, et à nous engager dans la voie de l’imitation du Christ par la pratique solide des vertus.

C’est la raison pour laquelle, en plus d’être une haute école de prière et d’oraison, le Rosaire est également une école où s’apprend la vertu véritable, le véritable esprit chrétien selon l’enseignement du Sauveur : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ». Humilité et douceur sont les marques véritables du christianisme et l’unique fondement de la paix qu’il apporte aux personnes, aux familles et aux sociétés.

La vertu du Rosaire est telle que les Papes à travers les âges n’ont eu de cesse que de le propager et d’encourager sa pratique. Leur enseignement commun peut se résumer en ces quelques mots : le Rosaire est une vraie méthode d’initiation et de formation chrétienne, une école où se forment l’esprit et les mœurs, une méthode divine, une école très efficace de vie chrétienne.

Dans une de ses nombreuses encycliques consacrées au Rosaire et dans un prodigieux résumé dont il avait le secret, le Pape Léon XIII décrit la puissante efficacité du Rosaire sur celui qui le prie : « Ceux qui prient ainsi la Mère de Dieu éprouvent la même émotion que s’ils entendaient la propre voix de la Mère de toute Miséricorde leur expliquer ces mystères et les entretenir longuement de leur salut. »

Appuyés sur les témoignages des saints, faisons notre devise de ces paroles que saint Louis-Marie Grignion de Montfort composa pour l’un de ces cantiques :

« Par l’Ave Maria, le péché se détruira, Par l’Ave Maria, le grand Jésus régnera. »

Les origines du Rosaire aux frontières

Interview de Maciej Bodasiński, organisateur du Rosaire aux frontières en Pologne.

« Cette année, en 2017, à l’occasion du centenaire des révélations de la Mère de Dieu à Fatima, nous voulons suivre son appel à prier le rosaire pour le salut du monde. Le Rosaire aux Frontières n’est pas une croisade parce que nous ne voulons pas nous battre contre qui que ce soit. C’est un mouvement géant pour, et pas contre quelque chose. Nous suivons fermement son commandement, et nous prierons aux frontières de notre pays, en allant prier et témoigner au monde entier, afin que la Miséricorde de Dieu ne soit confinée à aucune frontière. (…)

Face à la tension croissante, aux menaces de guerre et au terrorisme, nous voulons prier pour la paix dans le monde. La paix est comprise non pas seulement comme une absence de guerre, mais comme la paix de Dieu, la paix du cœur. Beaucoup de gens qui se sont convertis disent que c’est le plus grand cadeau qu’ils ont reçu du Créateur – la paix du cœur. Quoi qu’il arrive, c’est avoir confiance en Dieu et rester dans le calme. Nous prions pour la paix, pour les personnes, parmi les personnes et entre les nations.

Ce n’est pas et ne peut jamais être une prière contre quelqu’un. La prière n’est jamais contre quelqu’un, c’est toujours POUR quelqu’un. Sinon, ce serait une malédiction.

Avec notre prière, nous n’essayons pas de « forcer » Dieu à une action particulière. Simplement, nous demandons au Seigneur à travers Sa Mère de guérir nos racines, afin que nous puissions donner du fruit à nouveau. (…)

Nous n’essayons pas de définir des personnes ou des groupes concrets qui pourraient constituer une menace. L’intention la plus importante est de convertir, de sauver les âmes des personnes en Pologne et dans le monde entier.

Nous confions tout à Marie, et nous lui laissons les fruits de cette prière. Nous essayons d’être plutôt comme des enfants: notre Mère nous a demandé de prier le chapelet, alors nous prions le chapelet. Elle a demandé la pénitence, alors nous faisons pénitence. Nous essayons de croire en elle sans réserve, ayant la certitude absolue que si nous lui confions le destin de la Pologne et du monde entier, nous serons sauvés. (…)

Qui sait? Peut-être qu’une succession de Rosaires couvrira le monde entier. »

Source :  https://www.lifesitenews.com/news/1-million-catholics-expected-to-pray-rosary-to-save-poland-and-the-whole-wo

Avec Marie

Avec Marie

On prie beaucoup, et heureusement! Prier c’est après tout répondre à la grâce que Dieu nous donne et garder le canal ouvert par lequel Il déverse son amour. La prière consiste à exprimer notre conviction que la volonté de Dieu est la meilleure pour nos vies et notre société. Cependant, il nous manque plus de foi et de confiance que nous le souhaiterions. Nous voyons si souvent avec notre regard humain ce qui ne va pas, ce qui est différent de ce que nous voulons et de ce que Jésus montre dans l’Évangile du Royaume de Dieu. Il est bon et heureux d’attacher alors notre foi limitée à la foi de Marie et de prier avec elle.

Celui qui prie le Rosaire, contemple les grands mystères du Salut que Dieu offre à tous les hommes et qu’Il montre en Jésus-Christ. Marie a porté et nourri ce Salut, elle a dit «oui» de toute sa vie à la volonté de Dieu. Elle est la première croyante de la Nouvelle Alliance et elle nous accompagne quand nous prions le chapelet. Elle marche avec nous sur la voie des mystères joyeux, douloureux, glorieux et lumineux. Marie était présente à ce moment-là et l’a vu avec un regard de foi. Elle nous accompagne maintenant à travers toutes les expériences divines et humaines du Salut, et nous aide à porter un regard de foi.

De cette façon, nous voulons prier les uns avec les autres en tant que communauté ecclésiale, en tant qu’enfants aimants de Dieu, en tant que personnes de bonne volonté. Nous voulons prier avec Marie et croire que la volonté de Dieu est la meilleure aujourd’hui pour notre vie et notre vie en société.

Depuis le lieu de pèlerinage de Notre-Dame de Montaigu, nous soutenons donc de tout cœur cette initiative.

Chanoine Luc Van Hilst, Recteur du Sanctuaire de Montaigu