Le 2 février, Présentation de Jésus au Temple et Purification de la Sainte Vierge: fête de la Chandeleur.

Le 2 février, nous fêtons non seulement la Présentation de Jésus au Temple mais aussi la Purification de la Sainte Vierge, 40 jours après la naissance du Sauveur. Cette fête se rattache donc au mystère de Noël.

C’est la fête de la lumière.

Par son symbolisme, la procession de la Chandeleur, procession aux cierges, évoque la manifestation du Christ lumière pour monde, accueilli au temple par le vieillard Siméon comme l’envoyé de Dieu, «  lumière pour éclairer les nations et gloire d’Israël son peuple. »

La pensée de la Sainte Vierge est partout présente à l’occasion de cette fête qui est probablement une des plus anciennes fêtes mariales.

 

« Seigneur Jésus-Christ vous avez paru en ce jour parmi les hommes dans la condition de notre chair et avez été présenté au Temple par vos parents. Le vénérable Siméon, éclairé par la lumière rayonnante de votre Esprit, vous a reconnu, reçu dans ses bras et béni. Faites qu’illuminés et instruits nous aussi par la grâce du Saint Esprit, nous puissions vous reconnaître sans erreur et vous aimer sans défaillance. Ainsi soit-il. » Oraison de la bénédiction des cierges.

 

 

Le 16 juillet, fête de Notre Dame du Mont Carmel

« Réjouissons-nous dans le Seigneur ! Nous célébrons ce jour de fête en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de Dieu. Mon cœur est tout vibrant de paroles de choix. C’est pour un roi que je dis mon poème. » Antienne de la messe en l’honneur de ND du Mont Carmel

Le 16 juillet 1251, la Sainte Vierge apparut à Saint Simon Stock, général de l’Ordre du Mont Carmel, et promit une bénédiction spéciale non seulement pour les religieux mais pour tous ceux qui porteraient l’habit de son Ordre : « Mon fils, reçois ce vêtement de ton Ordre, c’est le signe du privilège que j’ai obtenu pour toi et tous les enfants du Carmel ; celui qui meurt revêtu de cet habit, demeurera préservé du feu éternel. C’est un signe de salut, de protection contre le danger, une garantie de paix et d’alliance éternelle. »
De nombreux privilèges spirituels ont été accordés à ceux qui portent le scapulaire (Bulle « Sabbatine » JeanXXII en 1317).
Instituée pour les Carmes en 1332, la fête de Notre Dame du Mont Carmel fut étendue à l’Église universelle par Benoît XIII en 1726.

Le scapulaire est un vêtement porté par les membres de l’Ordre du Carmel ; il se porte sous forme réduite ou sous forme d’une médaille par les laïcs. Pour ces derniers, il est composé de deux pans -l’un sur la poitrine et l’autre sur le dos- et représente d’une part Jésus montrant son Sacré Cœur et d’autre part, la Vierge Marie donnant le scapulaire et portant l’Enfant Jésus.

Imposé par un prêtre à celui qui le porte sa vie durant en respectant la chasteté de son état et avec une dévotion particulière à Notre Dame, le scapulaire est un vêtement dont le caractère est de protéger celui qui le porte. Il aura donc cette même vertu pour la vie spirituelle du baptisé, le protégeant de tout ce qui est contraire à son Salut .

Voici en cette grande fête de Notre Dame et dans les jours qui suivent, l’occasion de

  • faire ou renouveler la consécration à son Cœur Immaculé. Le 13 juin 1917, Marie dit aux enfants de Fatima :« Jésus veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône.»
  • réciter la prière de la consécration du genre humain au Sacré cœur de Jésus (Prière de Léon XIII) Le 25 mai 1899, Léon XIII écrit dans son encyclique Annum Sacrum: « Voici que, de nos jours, se présente à nos regards un autre présage favorable et tout divin : c’est le Cœur très sacré de Jésus, surmonté d’une croix brillant au milieu des flammes. En lui se doivent placer toutes nos espérances. C’est à lui qu’il faut demander et de lui qu’il faut attendre le salut de l’humanité. »

 

Consécration personnelle au Cœur Immaculé de Marie

Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi, N., indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier », de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous.
Accordez-moi de vos louer, Vierge sainte.
Donnez-moi la force contre vos ennemis.
(Saint Maximilien Kolbe-1917)

 

Consécration du genre humain au Sacré-Cœur de Jésus

Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous, qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous et nous voulons être à vous ; et, afin de vous être plus étroitement unis, voici que, en ce jour, chacun de nous se consacre spontanément à votre Sacré-Cœur.
Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres, et ramenez-les tous à votre Sacré-Cœur.
Seigneur, soyez le Roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle, pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.
Soyez le Roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.
Soyez le Roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l’idolâtrie ou de l’islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre Royaume.
Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd’hui en baptême de vie et de rédemption, le Sang qu’autrefois ils appelaient sur leur têtes.
Accordez, Seigneur, à votre Église, une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix ; faites que d’un pôle du monde à l’autre, une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur, qui nous a acquis le salut ; à Lui, gloire et honneur dans tous les siècles ». Ainsi soit-il.
( Léon XIII 1899)


Dans la continuité de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie…

Le 1er octobre prochain sera le cinquième premier samedi du mois depuis ce mois de mai 2022.

Au milieu des troubles de la guerre et de la souffrance qui assaillent l’humanité de toutes parts, l’Église se souvient de la miséricorde infinie du Créateur, des promesses du Fils de Dieu et de sa Sainte Mère.

« Pour empêcher la guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé ET la communion réparatrice des premiers s du mois.» annonce Marie aux 3 enfants de Fatima en 1917.

Quelques années plus tard, en décembre 1925, c’est à Sœur Lucie, l’aînée d’entre eux, ses cousins étant décédés, que Notre Dame adressera des promesses claires et pleines d’espoir pour ceux qui répondront à ses demandes :
« Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,
– pendant cinq mois, le premier samedi,
– se confesseront,
– recevront la sainte Communion,
– réciteront un chapelet
– et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire
– en esprit de réparation,
je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Sourceset 2

A moins d’avoir déjà entamé cette démarche, c’est l’occasion de profiter des cinq mois à venir pour répondre aux demandes de Notre Dame de Fatima en pratiquant la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis. A chacun de nous, Marie le demande.

Par ce moyen, nous consolerons son cœur si douloureusement affligé par tant d’affronts à son égard et à l’égard de son divin Fils mais aussi, nous contribuerons à étendre l’Amour de Dieu autour de nous.

Restaurée par les sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie, l’âme qui -se- donne le temps de vivre quelques instants le premier samedi du mois pour et avec Marie, profitera de son exemple à travers la méditation des mystères du Rosaire, consolera son cœur si souffrant et se verra gratifiée de la grâce promise de la bonne mort.

C’est un bouquet de prières, d’efforts, d’amendements et de demandes que chacun pourra offrir à Notre Dame du Rosaire à l’aube du mois d’Octobre qui lui est consacré.

Quel heureux présage de Bonheur que celui de bonnes actions posées par l’enfant à l’égard de sa mère … et combien plus à l’égard de notre Mère du Perpétuel Secours!

Prenons-en notre part, passons à l’action, formons des Cités Salve Corda pour nous soutenir les uns les autres dans l’effort et transmettre à d’autres le précieux viatique de cette dévotion réparatrice qui renforce la foi, soutient l’espérance et nourrit la charité.

Elle contribuera à nous unir davantage aux Cœurs de Jésus et de Marie et nous donnera aussi de raffermir le but seul et unique de notre vie terrestre, celui du Bonheur éternel dans l’Amour de notre Créateur et Père, Dieu pour tous les hommes et pour chacun d’eux en particulier.

Dépliants sur simple demande à info@rosaryontheborders.be

« Priez. Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. » ND de Fatima-Août 1917

Aujourd’hui, 11 février 2020, nous fêtons la Sainte Vierge Marie sous son titre de Notre Dame de Lourdes et l’implorons de protéger la Belgique des dérives d’une nouvelle proposition de loi sur l’avortement ( voir ci-dessous).

Prolongeons avec insistance notre demande d’aide à Notre Dame de Guadalupe, patronne des enfants à naître et demandons la conversion des coeurs par la prière qui fut enseignée aux enfants de Fatima par l’Ange de la Paix. C’est l’occasion d’une neuvaine qui se terminera le 20 février, jour de la fête de Sainte Jacinthe.

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Prière à ND de Guadalupe: 

« Vierge de Guadalupe, Patronne des enfants à naître, nous implorons votre intercession pour chaque enfant menacé d’avortement. Aidez les futurs parents à accueillir de la part de Dieu le cadeau inestimable de la vie de leur enfant. Consolez les parents qui ont perdu ce cadeau par l’avortement, et conduisez-les au pardon et à la guérison à travers la Divine Miséricorde de votre Fils. Apprenez-nous à chérir et prendre soin de notre famille et de nos amis jusqu’à ce que Dieu les appelle en sa Maison. Aidez-nous à ne jamais voir les autres comme des fardeaux. Guidez nos responsables politiques à défendre chaque vie humaine à travers des lois justes. Inspirez-nous tous à apporter le témoignage de notre foi dans la vie publique, à parler pour ceux qui n’ont pas de voix. Nous vous le demandons au nom de votre Fils, Jésus-Christ, qui est Amour et Miséricorde. Ainsi soit-il. »Extrait et traduction du Guide liturgique: Respect Life 2010

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Prière enseignée par l’Ange de la Paix aux enfants de Fatima:

“ N’ayez pas peur ! Je suis l’Ange de la Paix. Priez avec moi.(…) Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos supplications.”: “Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime et je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne vous aiment pas. Très Sainte Trinité, Père , Fils et Saint Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux corps, sang, âme et divinité de Jésus-Christ présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est lui-même offensé et par les mérites infinis de son très Saint Coeur et du Coeur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs.” ( Fatima, Printemps 1916)

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Immaculée Conception de la Vierge Marie fêtée le 8 décembre

« Tota pulchra es ! Vous êtes toute belle, Ô Marie, et la tache originelle n’est pas en vous. » Ce cri d’admiration qui ouvre l’office de l’Immaculée Conception, répond bien au sentiment de l’humanité, qui porte en elle la souillure du péché, devant la pureté sans tache de la très Sainte Vierge. Ayant décidé de toute éternité de faire de Marie la mère du Verbe incarné, Dieu l’entoura d’une parure de sainteté et fit de son âme une demeure digne de son Fils. La Rédemption totale qui, dès sa conception, préserva la Sainte Vierge du péché originel lui-même, n’est pas à séparer de notre propre rédemption par le Christ. Placée au cœur de l’Avent, la fête de l’Immaculée Conception annonce les splendeurs de l’Incarnation rédemptrice.

Instituée par Pie IX lors de la proclamation du dogme, le 8 décembre 1854, la fête actuelle a connu plus d’un précédent. Dès le VIIIème siècle, on célébrait en Orient une fête de la ‘Conception’ de la Vierge, que l’on retrouve au IXème siècle en Irlande et au XIème siècle en Angleterre. Ces fêtes anciennes témoignent d’un culte traditionnel envers la pureté sans tache de la Vierge Marie; la définition solennelle de Pie IX n’a fait qu’en préciser le sens et affirmer la foi constante de l’Eglise.

« Revêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles », céleste vision de l’Apocalypse, vous êtes toute belle, Ô Vierge Immaculée, vous qui foulez aux pieds le serpent maudit, forte de la force de la Croix; vers vous nous tendons nos mains suppliantes : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.  » Texte de la Médaille Miraculeuse

Fête de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse : le 27 Novembre.

Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît à Soeur Catherine Labouré, fille de la Charité dans la chapelle de son couvent à la Rue du Bac à Paris.

Notre Dame lui dit entre autres : « Ces rayons [d’un éclat ravissant émanant des anneaux de pierreries autour de ses doigts] sont le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent ».

« …Puis un ovale se forme autour de l’apparition et Catherine voit s’inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d’or :

‘ O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ‘.

Alors une voix se fait entendre:

‘ Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces’.

Enfin le tableau se retourne  et Catherine voit le revers de la médaille : en haut une croix surmonte l’initiale de Marie,  en bas deux cœurs, l’un couronné d’épines,  l’autre transpercé d’un glaive. »

Neuvaine à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse : prière accompagnée de l’invocation: » Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

Ô Vierge Immaculée,
Mère de Dieu et notre Mère
avec la plus vive confiance
dans votre puissante intercession
tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille,
nous vous supplions humblement
de bien vouloir nous obtenir les grâces
que nous vous demandons par cette neuvaine.
(demander une grâce personnelle)
Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse
qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré
dans l’attitude de médiatrice du monde entier
et de chaque âme en particulier,
nous remettons entre vos mains
et nous confions à votre Cœur nos supplications.
Daignez les présenter à votre Divin Fils
et les exaucer si elles sont conformes
à la Volonté Divine et utiles à nos âmes.
Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous
des rayons de vos grâces, en éclairant nos esprits,
en purifiant nos cœurs, afin que, sous votre conduite,
nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité.   Amen.

Extrait de http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com

Notre Dame du Saint Rosaire, le 7 Octobre

« Réjouissons-nous tous dans le Seigneur ! Nous célébrons ce jour de fête en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de Dieu. Mon cœur est tout vibrant de paroles de choix; c’est pour un roi que je dis mon poème. »

« Dieu dont le Fils unique, par sa vie, sa mort et sa résurrection, nous a mérité le bienfait du salut éternel, faites que, méditant ces mystères dans le très saint rosaire de la bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent afin d’obtenir ce qu’ils promettent. » (Textes de la Messe en l’honneur de Notre Dame du Saint Rosaire)

Notre Dame des 7 Douleurs, Notre Dame de la Salette.

La Fête de Notre Dame des 7 Douleurs est née de la piété chrétienne, qui associe la Vierge Marie à la passion de son Fils. Déjà au XIème siècle les douleurs de la Sainte Vierge sont l’objet de dévotion privée. Célébrée avec une grande solennité dès le XVIIème siècle, cette fête fut fixée par Saint Pie X en 1912 au 15 Septembre.

En même temps que sur les souffrances de Marie, l’Eglise insiste sur le courageux amour qui lui fit prendre une part si intime à l’œuvre de notre rédemption. Elle est vraiment celle qui, comme Judith devant  la détresse de son peuple, n’a rien épargné pour nous sauver de la ruine. En offrant son Fils pour nous, elle est devenue notre mère et nous sommes devenus ses fils.

Le 19 Septembre 1846, à La Salette en France, Mélanie (14 ans) et Maximin (10 ans) gardaient les troupeaux de leurs maîtres dans la montagne. Une lumière éblouissante  leur apparaît  et s’ouvrant  leur découvre une belle dame assise, la tête entre les mains. Cette belle dame se lève, des larmes coulent sur son visage et en les regardant, elle leur transmet un message en trois parties :

1)            la première partie est un avertissement à tout le peuple chrétien contre ses blasphèmes et son oubli des commandements de Dieu et de l’Eglise. Voici le texte du Message de Marie à La Salette :

« Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

 Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

 Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

 Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus. […]

S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

 Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?

Pas guère, Madame.

Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un « Notre Père » et un « Je vous salue ». Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.

L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.

Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.[….]

Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !

Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ! »

2)            La seconde partie comprend les « secrets » adressés séparément à Mélanie puis à Maximin qu’ils pourront divulguer par la suite

3)            La troisième partie consiste en une Règle de vie religieuse, que Mélanie s’est entendue dicter.

Pie IX ayant les informations en mains, proclamera officiellement les faits. Léon XIII les confirmera à son tour.

La Nativité de la Très Sainte Vierge Marie et son Saint Nom, le 8 septembre.

En fêtant solennellement la naissance de la Vierge Marie, le 8 Septembre, l’Eglise chante l’aurore de la Rédemption, l’apparition en ce monde de celle qui devait être la mère du Sauveur. Au souvenir de tout ce qu’annonçait cette naissance, l’Eglise exulte et demande à Dieu un accroissement de grâces de paix apportées aux hommes par le mystère de l’Incarnation.

Comme cela se pratiquait chez les Juifs, huit jours après la naissance de la Vierge, ses parents lui donnèrent son nom. La liturgie, qui a placé une fête du saint nom de Jésus quelques jours après Noël, a voulu instituer aussi une fête du saint nom de Marie (le 12 Septembre) peu après la Nativité. Le nom hébreu de Marie signifie Dame ou Souveraine; ce qu’elle est, en effet par l’autorité même de son Fils, le Christ Roi. Aimons à appeler Marie  ‘Notre Dame’, comme nous appelons Jésus ‘Notre Seigneur’; prononcer son nom, c’est affirmer sa puissance, implorer son secours et nous mettre sous sa bienfaisante protection.

Fête du Cœur Immaculé de Marie Reine.

Après avoir, en pleine guerre mondiale, consacré le genre humain au Cœur Immaculé de Marie pour le mettre sous la protection de la Mère du Sauveur, Pie XII décréta, en 1944, que chaque année l’Eglise entière célébrerait une fête en l’honneur du Cœur Immaculé de Marie le 22 Août. La dévotion au Cœur Immaculé de Marie est déjà ancienne. Au XVIIème siècle, Saint Jean Eudes puis au cours du XIXème siècle, Pie VII et Pie IX la propagèrent. En la fixant à cette date et en l’étendant à l’Eglise universelle, Pie XII lui assigna comme but d’obtenir, par l’intercession de la très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l’Eglise, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus ».

Le peuple chrétien a toujours reconnu la dignité royale de la mère du « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Pères, docteurs et papes s’en firent, tout au long des siècles, les interprètes autorisés; les théologiens à leur tour, montrèrent avec succès combien ce titre royal convenait à la mère de Dieu, intimement associée à l’oeuvre rédemptrice de son Fils, et médiatrice de toutes les grâces. Répondant au vœu unanime des fidèles et des pasteurs, Pie XII institua en 1954, la fête de Marie Reine, sanctionnant ainsi le culte qu’en leur cœur tous rendaient déjà à la souveraine du ciel et de la terre.

« Auguste Reine du monde, ô Marie toujours vierge, obtenez-nous la paix et le salut, vous qui avez mis au monde le Christ, Seigneur et Sauveur de tous les hommes. »

Assomption de la Sainte Vierge

L’Eglise célèbre aujourd’hui à la fois la mort et la triomphante Assomption de la Sainte Vierge au ciel.

La Vierge immaculée, qui avait eu dès sa conception le privilège d’échapper au péché originel, ne devait pas connaître non plus la corruption du tombeau. C’est son entrée immédiate, corps et âme, dans la gloire du ciel que l’Eglise chante avec allégresse. Elle exalte celle en qui la rédemption du Christ rayonne non seulement sans aucune ombre mais dans sa plénitude, puisque, devançant en cela tous les autres saints, la Vierge Marie, aussitôt après sa mort, a été admise à la résurrection corporelle, à l’exemple même du Christ ressuscité.

 » Toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. » Extrait du Magnificat – Luc 1, 46-55